• Enseigne-moi, Seigneur, le chemin de tes ordres ; à les garder, j'aurai ma récompense.
    Montre-moi comment garder ta loi, que je l'observe de tout cœur.
    Guide-moi sur la voie de tes volontés, là, je me plais.
    Incline mon cœur vers tes exigences, non pas vers le profit.
    Détourne mes yeux des idoles : que tes chemins me fassent vivre.
    Vois, j'ai désiré tes préceptes : par ta justice fais-moi vivre.

    Je te rends aujourd'hui grâce Seigneur pour la joie retrouvée d'être sur le chemin de Ta loi !


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  • ...alors que le corps du Christ est crucifié dans les médias internationaux...bien longtemps avant Pâques...et j'ai mal, très mal.

    Même si la mayonnaise médiatique est encore une fois montée en sauce, les fautes sont là, plus que graves, plus qu'abjectes plus qu'horribles et blessantes.

    Rien qu'un peu d'empathie devrait vous faire vomir.
    Arrivez-vous à imaginer que vous découvrez que Dieu vous aime tellement inconditionnellement que la vie est belle ; puis que celui qui vous a donné cette connaissance, celui qui a témoigné de cette merveille sans fin, utilise votre amour fraternel, filial et votre confiance "familiale" pour vous utiliser ?
    Arrivez-vous à imaginer avoir peur de découvrir des réactions physiologiques et incontrolables de son corps, de la honte, du sentiment de souillure ?
    Je ne vous parle même pas du bouleversement de se sentir pénétré et utilisé, de plaisirs non compris vécus comme étranges et effrayants...honteux.

    omg !

    Seigneur prends pitié !
    Pitié pour nos victimes !

    Le règne est au Seigneur, la puissance exercée sur l'homme est au Seigneur...vous connaissez votre Notre Père, non ? C'est pourtant clair !

    Nous sommes tous pêcheurs, qui en doute ?

    N'exigeons pas d'autres humains de faire mieux que nous aurions pu faire à leur place, le Règne n'est pas notre.

    Qui s'en absolvait sans repentir ?
    Qui faisait le secret qui empechait la véritable réconciliation ?
    Qui par envie sacriait l'inocence aux péchés du corps et les soumettait à la luxure la plus simple, celle où l'autre est traité en objet ?
    Qui par acédie et orgueil est devenu le prédateur au lieu du pasteur ?

    Qui ?

    Nous, nous tous, par action et par ommission, avec nos pensées pharisiennes et nos paroles hypocrites.

    En acceptant aussi qu'on mette un tel poids humain sur d'autres êtres humains en croyant que ca tiendrait et qui avons nié l'évidence de ces catastrophe de peur de devoir en assumer la responsabilité.

    Dieu n'a jamais demandé à ses enfants de supporter tous les péchés du monde, aucun d'entre nous n'a vocation d'être un surhomme : conseiller, organisateur, négociateur, psychologue, communiquant, organisant, écoutant, consolant, donnant les sacrements, assurants de nombreuses missions...tout ca dans la solitude !

    Dieu aurait il pu demander un tel sacrifice ?

    Le Père ne réclame pas le sacrifice de la chair, celui des anciens barbares, mais le sacrifice d'amour et de confiance d'Isaac par Abraham !

    Oui, cet engagement si profond, ce sacrement confère un lien, une source de joie, le soutient de l'Esprit, la paternité spirituelle !

    Mais spirituellement Dieu veut aussi notre bonheur, là, tout de suite...désire t'Il ce sacrifice d'une partie de celui qu'Il a créé, cette partie qui nous amène près de Lui un peu plus en nous laissant entrevoir Son Royaume, cette partie qui nourrit et relie notre humanité à d'autres, ce besoin que tout homme a de partager de l'intimité avec un autre humain.

    Nos corps sont fait pour être touchés et non brimés...et je ne suis malheureusement pas surpris que ce besoin ne disparaisse jamais (il apparait avec la naissance) et comme tout filet d'eau enfermé et réprimé il finit par creuser son passage, en douce, malsainement, dans les pierres les plus tendres.

    Ce sont les nôtres, prètres, laïcs qui ont marqué du sceau de la honte un des plus beau cadeau du Père.
    Ce sont les nôtres qui n'ont rien vu, rien dit, par honte, par lacheté, par système
    Ce sont les nôtres et nous-même qui avons cherché des bouc-émissaires externes (et qui continuons, l'impur c'est toujours l'étranger, c'est connu) pour les lyncher les haïr (quelle caritas !), les chasser de nos séminaires tout en affichant une facade hypocrite de purs et durs.

    J'ai honte pour nous, honte du mal fait par nous, le corps du CHRIST !

    Souvenons n nous du "Repentez-vous et croyez en l'évangile !" du Mercredi des Cendres...

    Commencons déjà par la plus essentielle des charité :

    Accueillir nos victimes, nos enfants éloignés, blessés par la vie dans nos maison, "Vite, apportez le plus beau vêtement pour l'habiller. Mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds. Allez chercher le veau gras, tuez-le ; mangeons et festoyons. Car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé."

    Travaillons ensuite ensemble à la guerison, expions nos péchés par la charité, qui est tout, puis transformons notre église à l'image de ces plus faibles : de nos enfants, de nos victimes pour que nous ne fassions PLUS JAMAIS CA !


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  • NSJCQue serais-je sans toi qui vint à ma rencontre
    Que serais-je sans toi qu'un cœur au bois dormant
    Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
    Que serais-je sans toi que ce balbutiement ?

    J'ai tout appris de toi sur les choses humaines
    Et j'ai vu désormais le monde à ta façon
    J'ai tout appris de toi, comme on boit aux fontaines
    Comme on lit dans le ciel les étoiles lointaines
    Comme, au passant qui chante, on reprend sa chanson
    J'ai tout appris de toi jusqu'au sens du frisson

    - Jean Ferrat (1930 - 2010) †


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  • "Moi je traîne dans le désert depuis plus de vingt-huit jours et
    Déjà quelques mirages me disent de faire demi-tour"

    - Jean-Patrick Capdevielle

    Je n'y vais plus, entre les maux de tête et la totale non envie de sortir, je reste dans mon bureau. L'eucharistie me manque, la communion des coeurs me manque, mais j'ai besoin d'être seul en même temps. Depuis la mort de Pierre je n'avais pas pu remettre les pieds dans son église, jusqu'au mercredi des cendres où je m'y suis trainé, par amour et aussi par besoin. Ca a été douloureux et depuis je me sens détaché, plus en église, plus en union de prière, absent. Je prie, oui, souvent ; je lis les évangiles tous les jours et recherche en quoi leur lecture peut changer ma vie, mais c'est tout. Plus envie de voir les gens et mon filleul et sa mère son bien les seuls chrétiens que je croise encore. C'est vraiment étrange comme sensation, je sens un travail, mais il est loin des envolée de joie, de sentiment d'élévation, c'est plus un polissage. J'ai l'impression que c'est le genre de période que nous traversons tous sur le chemin de notre vie spirituelle...et puis quel meilleur moment pour ca que celui du carême. J'espère en Pâques encore plus que chaque année, comme la fin d'une errance et un retour à la maison.

     

    Désert

     


    4 commentaires
  • "Les colonnes mêmes de la controverse peuvent tomber quand elles ne sont point assises sur la charité."

    - Frédéric Ozanam

    Même si on ne peut réduire l'Eglise à une seule personne (hors le Christ lui-même), le pasteur dont je parle dans mon article précédent a la responsabilité de ses mots, ne serait-ce qu'en tant qu'être humain, encore plus en tant qu'apotre.

    S'il blesse délibérément, montre un réel manque de charité et un dogmatisme absolu, c'est les hommes qu'ils blesse, c'est l'Eglise qu'il rabaisse, c'est nous qu'il humilie...

    C'est le sabbat qui est fait pour l'homme (Marc 2:27) et non l'inverse...rappeller les lois temporelles, certes, mais ne pas oublier leur place réelle et l'amour des autres qui est censé les guider.

    Donc, l'amour avant toute chose, oui...la charité doit présider à toutes nos pensées et à nos actes...c'est ce qui fait de nous des chrétiens, c'est pourquoi je prie pour lui...et pour ses victimes.

    Ca ne veut pas non plus dire que nous ne devons pas nous manifester et dénoncer ce qui nous semble inadmissible tant celà atteint la dignité des hommes.

    Je reste fermement partisan de suivre ce que disait St Ignace de Loyola : "Prie car tout dépend de Dieu, mais agis comme si tout dépendait de toi".


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