• "Carla est quelqu’un qui vit dans le XVIe arrondissement de Paris, entourée de personnel. Elle n’a aucun contact avec la réalité et vit dans une bulle dorée. Elle n’est pas proche des Français et s’intéresse surtout à son image, qu’elle cherche à maîtriser par tous les moyens", résume Besma Lahouri dans Marianne à l'occasion d'une interview consécutive à la publication de son dernier ouvrage chez Flammarion.

    Jamais aucune citation n'aura été si proche de la réalité, ce 26 mars 2010 alors que l'association nationale Le Refugr était officiellement reçue au domicile de Carla Bruni-Sarkozy.

    A l'issue d'une copieuse mise en scène aux multiples sourires que l'association croyait alors sincères, la présidente de la Fondation Carla Bruni-Sarkozy s'est engagée à apporter son soutien aux jeunes rejetés, accompagnés par l'association unique en France.

    Or un courrier reçu début septembre et signé par Cléa Martinet, manager de la Fondation, oppose une fin de non-recevoir à l'association et apparait en totale contradiction avec les propos alors formulés par sa présidente.

    L'association a aujourd'hui l'espoir d'avoir été trahie : "donner de faux espoirs à des jeunes si fragilisés est particulièrement cruel".

    Chaque jour, des dizaines de jeunes garçons et filles se suicident suite à un rejet familial ou décèdent à la suite des conséquences dramatiques de prises de risques du fait du rejet dont ils sont victimes.

    Nicolas NOGUIER
    Président de l'association nationale Le Refuge


    Y a t'il besoin d'en dire plus ?

     


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  • Les vêpres, ce soir, l'impression de rentrer à la maison, la ferveur commune, les chants, l'homélie de ce cher père P., brillante et spirituelle, l'eucharistie, sérénité et moment de bonheur. Merci Seigneur.


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  • "On ne peut pas tout confondre. Les évènements de Grenoble relèvent du grand banditisme et demandent un traitement spécifique. Mais là, il y a un amalgame entre le sentiment d'insécurité et les populations d'origine immigrée.

    L'Église est toujours un peu hésitante devant des mesures qui tendent d'avantage à créer des clivages entre des parties de la population. Elle en appelle a des actions qui génèrent du lien social, qui créent du vivre ensemble. (…) "L'Église ne peut que réprouver les discours qui tendent à créer des clivages, qui appellent à la suspicion mutuelle : c'est tout à fait contraire au message de l'Évangile."

    - Mgr Jean-Luc Brunin, évêque d'Ajaccio.

    "Venez, les bénis de mon Père: prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la création du monde.
    Car j'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger; j'ai eu soif, et vous m'avez donné à boire; j'étais étranger, et vous m'avez recueilli;
    nu, et vous m'avez vêtu; j'ai été malade, et vous m'avez visité; j'étais en prison, et vous êtes venus à moi. "
    Alors les justes lui répondront: " Seigneur, quand vous avons-nous vu avoir faim, et vous avons-nous donné à manger; avoir soif, et vous avons-nous donné à boire?
    Quand vous avons-nous vu étranger, et vous avons-nous recueilli; nu, et vous avons-nous vêtu?
    Quand vous avons-nous vu malade ou en prison, et sommes-nous venus à vous? "
    Et le Roi leur répondra: " En vérité, je vous le dis, chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait.
    "

    - Matthieu 25, 34-40.

    Pour aller plus loin : Compendium de la Doctrine sociale de l'Eglise.


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  • Partir effacer sur la Gange
    La douleur
    Pouvoir parler à un ange
    En douceur
    Lui montrer la blessure étrange
    La douleur
    D'un homme qui voudrait trouver
    En douceur
    Au fond de lui un reste de lueur
    L'espoir de voir enfin un jour
    Un monde meilleur

    Qu'est-ce qui pourrait sauver l'amour ?
    Et comment retrouver le goût de la vie
    Qui pourra remplacer le besoin par l'envie

    Oh, oh
    Où est le sauveur ?
    Oh, oh


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  •  

    À ceux que tente le vertige :

    Je continue à répondre à ceux que tente le vertige de l''extrémisme dans la crise morale générale, comme le vertige s'empare des prix de l'immobilier dans la crise économique. (Les crises produisent mécaniquement toutes sortes de vertiges).

    En aucun cas, d'aucune manière et sous aucune condition, la mission du chrétien n'est de "défendre" la société actuelle, ni de "déplorer" la disparition des sociétés anciennes ; ni de s'en prendre au croyant non-chrétien ; ni de prostituer sa religion à un clan politique, quitte à déserter l'Eglise pour avoir les mains libres – ce qui est la forme la plus débile de l'apostasie.

    Commentant l'évangile (Matthieu 17, 22-27, à propos de la tradition de l'impôt du Temple), un moine écrit : "Patiemment, Jésus cherche à amener ses apôtres, eux au moins, à comprendre son aventure. Non, ils ne sont pas les tenants d'un système ou d'un leader à la mode. Ils sont attachés à un homme qui va éprouver sur lui-même le drame de l'humanité pécheresse et la mener à son terme en Dieu. Le serviteur souffrant, frappé pour que les hommes aient la vie..."

    Source, le blog de Patrick Plunkett

     

    Il me semble même qu'un pape, Jean Paul II, à déclaré : "L'Eglise se sent le devoir d'être proche, comme le bon samaritain, du clandestin et du réfugié, icône contemporaine du voyageur dépouillé, roué de coups et abandonné sur le bord de la route."

    Bien souvent le discours théologique actuel se réduit à ne voir que la complémentarité des valeurs évangéliques et des valeurs mondaines au détriment de leur rupture prophétique.

    Le Christ est-il venu pour donner un supplément d’âme à la démocratie libérale, fin de l’histoire ?

    S'agit il, comme l'ex-ministre Christine Boutin, présidente du Parti chrétien démocrate, affilié à l'UMP, de contacter Marianne pour s'avouer "très choquée par les propos de Nicolas Sarkozy liant immigration et délinquance" ? D'instrumentaliser une indignation pour en faire un outil de carrière politique ?

    Hauerwas pointe derrière qu'une telle attitude est "la crainte profonde qu’il puisse exister une discontinuité radicale entre les chrétiens et leur culture" ; discontinuité sans laquelle le témoignage chrétien n’a finalement plus de sens.

    "J’ai bien peur", ajoute t'il, "qu’il en résulte trop souvent que les affirmations fondées sur la loi naturelle fonctionnent comme une idéologie, pour soutenir les préjugés de certains chrétiens qui pensent que leurs sociétés — et notamment celle des démocraties libérales — font intrinsèquement partie des desseins de Dieu"

    Hauerwas prend acte du relativisme ambiant et cherche à le dépasser de l’intérieur grâce à la radicalité du témoignage évangélique.
    Or le relativisme libéral refuse que la nature humaine soit vue comme fondement pertinent pour des normes morales universelles, au contraire, pour lui, l'homme n'est qu'une variable.

    Il conclue : "ce n’est, comme nous venons de le voir, que de l’intérieur d’un récit par lequel telle communauté relit son histoire que celui-ci peut légitimer les pratiques morales. Je ne crois pas, dit-il, qu’il soit possible de détacher la véracité de ses divers contextes narratifs pour en faire la base d’une éthique “universelle” et “objective”. "

    La loi naturelle comprise hors de la Révélation n'a aucun sens et donc aucun fondement, ce qui explique qu'elle soit si mal percue par ceux qui n'ont pas encore été évangélisés après avoir reçu cette révélation.


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