• Seigneur, donne-moi de m'accueillir comme tu m'accueilles, de m'aimer comme tu m'aimes.
    Délivre-moi de la perfection que je veux me donner, ouvre-moi à la sainteté que tu veux m'accorder.
    Epargne-moi les remords de Judas, rentrant en lui-même pour n'en plus sortir, épouvanté et désespéré devant son péché.
    Accorde-moi le repentir de Pierre, rencontrant le silence de ton regard plein de tendresse et de pitié.
    Et si je dois pleurer, que ce ne soit pas sur moi-même mais sur ton amour offensé.
    Seigneur, tu connais le désespoir qui ronge mon coeur.
    Le dégoût de moi-même, je le projette sans cesse sur les autres !
    Que ta tendresse me fasse exister à mes propres yeux !
    Je voudrais tellement déverrouiller la porte de ma prison dont je serre moi-même la clef !
    Donne-moi le courage de sortir de moi-même.
    Dis-moi que tout est possible à celui qui croit.
    Dis-moi que je peux encore guérir, dans la lumière de ton regard et de ta parole.

    - Saint Augustin

    Je sais répondre, je sais me battre, je sais manier les idées, les arguments, je sais voir la faiblesse dans la construction et la défense de mon ennemi, je sais l'utiliser, je sais cogner moralement, verbalement, intellectuellement, sans pitié et continuer au sol.
    Mais quel est l'intérêt de tout ça ?
    Taper juste pour se convaincre qu'on a eu raison ? Pour se rassurer ?
    Il m'a fallu pas mal de temps pour comprendre cela.
    Je n'ai pas envie de le refaire car ça fini par me définir et je ne suis plus à la fin que colère et force, tonnerre et violence.
    Je ne veux pas être celui-là.
    J'ai choisi une autre voie, celle que nous sommes beaucoup à confesser, celle du Christ.
    Avec amour essayer de penser mes phrases, avec amour réfléchir à l'impact qu'elles auront : seront elles sources de réflexion ou de réaction blessée ?
    Avec amour se rappeler ce qui fait mes convictions, sur quel roc j'ai bâti ma vie.
    Avec amour se rappeler que ce qui blesse dans les mots de l'autre peut être maladresse, peur, colère, blessure dont on est pas la cause.
    Avec amour le recadrer, lui poser ses propres limites, lui demander de la modération.

    Je ne sais pas encore si j'aurais assez de force pour tenir longtemps, en tous cas j'essayerai.
    Je ne sais pas si je saurais m'y prendre bien, en tous cas j'essayerai.

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  • Et n'oublions pas non plus un des points chauds de notre combat en France :



    Quelques sites :





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  • Ami étudiant, tu te poses la question de devenir prêtre ?

    Alors je te propose de prendre 10 jours (du 3 au 13 août prochain) pour prendre un temps de réflexion, de prière et de multiples rencontres.

    Tu pourras ainsi mieux "discerner", c'est-à-dire réfléchir puis faire un choix, à la meilleure manière de répondre à cet appel.

    Pour plus de renseignements, va sur ce blog...
    L'auteur pourra te donner beaucoup de renseignements.

    Par contre, si tu n'es pas étudiant mais que tu te poses cette question, parles-en à quelqu'un qui t'es proche.

    Vu chez Julien Dupont

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  • "Lorsque j'étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant; lorsque je suis devenu homme, j'ai fait disparaître ce qui était de l'enfant."
    - 1 Co, 13

    Paradoxalement, c'est en acceptant d'être Son enfant, en ayant foi en Son amour infini et gratuit que j'ai l'impression d'avoir grandi.

    Dimanche j'ai compris une chose : "si je n'ai pas la charité, je ne suis rien." Je l'ai vécu dans mon cœur, dans mon âme, dans mon corps, ca n'est plus juste une idée, mais une partie de moi. La communion des saints s'est enfin incarnée pour moi, je ne suis plus dans la théorie ni seul et c'est merveilleux. Deo Gratias !
    Merci Marie, Merci Ben, merci à tout ceux qui m'ont écrit ou fait savoir...

    Avant j'avais l'intuition que quelque chose nous rassemblait, malgré nos divisions, nos conceptions différentes du monde, de la foi, du Christ lui-même, maintenant je réalise et je vois l'action de l'Esprit Saint et je sais que nos divisions ne seront que temporaires, que nous serons à la fin unis dans l'Esprit.

    "Je ne peux pas voir un enfant sans avoir envie de lui dire combien Dieu l'aime."
    - Saint Marcellin Champagnat.

    Je l'ai dit à l'enfant que j'ai été, je le répète à l'enfant de Dieu que je suis, je veux le dire à tous ses autres enfants.
    Je suis encore très novice dans l'annonce de la bonne nouvelle, mais je compte apprendre...et je suis bien entouré, déjà par ma marraine, puis par des amis tels que Ben, Lorenzo, Didyme et vous tous que je lis régulièrement.

    Je connais déjà un jeune garçon de 8 ans qui a entendu l'appel du souffle vivant, qui lui a ouvert son cœur, malgré sa peur, malgré ses doutes et certaines réactions, un garçon franc et beau, sensible et subtil, celui qui m'a demandé d'être là pour lui, d'être son parrain le 25 mai pour son baptême, je suis heureux qu'il soit si aimé de Dieu et encore plus qu'il le sache et qu'il le reconnaisse.

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  • Viens, Esprit Créateur, nous visiter,
    Viens éclairer l'âme de Tes fils :
    Emplis nos cœurs de grâce et de lumière
    Toi qui créas toute chose avec Amour.

    Toi, le Don, l'Envoyé du Dieu Très-Haut
    Tu t'es fait pour nous le Défenseur ;
    Tu es l'Amour, le feu, la source vive,
    Force et douceur de la Grâce du Seigneur.

    Donne-nous les sept dons de Ton Amour
    Toi, le doigt qui œuvre au nom du Père,
    Toi, dont Il nous promit le règne et la venue,
    Toi, qui inspires nos lèvres pour chanter.

    Mets en nous Ta clarté, embrase-nous.
    En nos cœurs répands l'Amour du Père.
    Viens fortifier nos corps dans leur faiblesse
    Et donne-nous Ta vigueur éternelle.

    Chasse au loin l'ennemi qui nous menace
    Hâte-Toi de nous donner la paix,
    Afin que nous marchions sous Ta conduite
    Et que nos vies soient lavées de tout péché.

    Fais-nous voir le visage du Très-Haut
    Et révèle-nous Celui du Fils,
    Et, Toi, l'Esprit commun qui les rassemble,
    Viens en nos cœurs qu'à jamais nous croyions en Toi.

    Gloire à Dieu notre Père dans les cieux,
    Gloire au Fils qui monte des Enfers,
    Gloire à l'Esprit de force et de sagesse,
    Dans tous les siècles des siècles, Amen.



    Ce week-end est un week-end important pour moi, puisque je vais recevoir le sacrement de confirmation dimanche.

    Ce soir arrivent de Belgique ma marraine Marie et un ami, Ben.
    On s'est tout trois rencontré via nos blogs et on ne s'est jamais rencontré dans la vie réelle, ça n'a rien changé du tout et je pense depuis quelques temps que c'est l'Esprit qui a permis cette réunion.

    Je suis à la fois tendu et excité de les rencontrer, j'ai un peu peur que ça ne passe pas en vrai, voir de les décevoir...mais, je met cette pensée de coté, trop négative elle pourrait être autoréalisatrice...
    Donc, je prépare mon appart pour être accueillant, on prépare des petits plats avec ma femme et je me fais une joie de les embrasser quand ils arriveront, tellement ils comptent pour moi et tellement ils ont été présents ces derniers mois.




    Quant à dimanche, c'est un peu tout ce que j'aime pas : grosse assemblée, solonellités, être devant et mis en scène...en général c'est pas mon trip...mais à vrai dire ca fait partie de la vie de la famille chrétienne et une des raisons pour laquelle j'ai fait tout ce cheminement c'est pour ne plus être seul dans mon coin à pratiquer ma vision de la religion, pour m'ouvrir aux autres, tomber ma timidité, accepter de montrer un coté de moi que je garde en général privé...

    Je suis parti d'un mécontentement envers mon église, puis j'ai réalisé que les choses ne changeaient pas d'elle-même, que je ne pouvais pas logiquement demander à ce qu'on m'accueille à bras ouverts si je n'étais pas prêt à faire de même pour quelqu'un ne partageant pas mes idées...donc il fallait avancer vers les autres, se mettre en risque, accepter de ne pas comprendre, d'être choqué...

    Je réalise que depuis quelques temps que cela aussi a été le travail de l'Esprit...je n'ai fait que l'écouter et lui laisser une chance, je n'ai fait que suivre mon cœur...

    Comme vous l'avez compris, je vais donc avoir des invités à la maison, il y a donc peu de chance que je repasse ici avant lundi, c'est donc un peu en avance que je vous souhaite une bonne fête de Pentecôte.

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