• A voir et revoir, à lire, à partager, ce très beau plaidoyer, d'un croyant généreux qui montre un amour de frère.

     

    Keith Olbermann contre la Proposition 8


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  • "En présentant Dieu tout ce qui me constitue, je peux faire l'expérience d'un amour inconditionnel. Je me sens enveloppé d'une présence aimante. Dieu ne me condamne pas; il me délivre, au contraire, de cette instance fortement critique, de ce Surmoi qui me juge. Prier signifie renoncer à tout jugement et s'abandonner, tel un enfant dans la confiance. Je me sais accepté et cela m'aide a m'accepter a mon tour et à m'aimer. Si je me sais aimé sans condition, je suis déjà, en dépit de mes blessures, sauvé et réconcilié. L'amour de Dieu retisse la trame déchirée, réconcilie les contraires. Si j'applique à mes blessures le baume de l'amour divin, au lieu de retourner le couteau dans la plaie, elles trouveront la voie de la guérison. On a trop tendance aujourd'hui à mettre ses blessures à nu, à les analyser, à les maltraiter. Je peux regarder mes blessures sans chercher à les rouvrir. J'ai foi en l'amour qui guérit."

    - Anselm Grün, Un Chemin de douceur (vu chez le "Parpaillot ")


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  • "J'ai déjà dit que le péché ne peut pas se trouver dans un échange du plaisir charnel.

    Peut-on tout faire ? Non.

    Une seule règle : inclure le rapport charnel dans une dimension affective qui sauvegarde la liberté du partenaire.

    Si cela n'est pas respecté, là est le péché pour les chrétiens et là, seulement.

    Et pour bien d'autres, ce respect est aussi l'assurance de ne pas forcer l'entrée en risquant un viol.

    Si l'on avait seulement dit cela dans nos banlieues surpeuplées de jeunes sans vrai soutien familial, que de drames évités !

    J'ai dit des centaines de fois : vous pouvez tout jeter des prescriptions des vieux, sauf le respect et l'affection.

    Vous pouvez faire varier les partenaires, les situations juridiques, les circonstances, dès que deux personnes ont un respect et une affection même limitée, elles peuvent se le dire dans un langage corporel chaque fois différent et adapté. Ce langage corporel n'a rien à voir avec la fécondité.

    Il peut signifier autre chose que la multiplication de l'espèce, mais pour un être humain, il ne peut pas être sans signification."



    - P. Jean-Jacques Salvetat, "Jésus, malgré tout"


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