• Quo vadis ?

    Dimanche.

    En revenant de notre maison de campagne où j'ai fêté mon anniversaire, entouré de mes amis et de ma femme, je lui ai demandé de me laisser à Saint Louis pour la messe. Un besoin pressant et profond.
    Comme nous étions largement en avance, nous nous sommes arrété en chemin pour boire un café, pour discuter. A vrai dire on était tous les deux vidés.
    Il suffit finalement de peu, d'un court moment, mais d'une véritable attention à l'autre, pour qu'un simple café devienne un bon moment.

    Finalement, elle m'a accompagné à l'église...chose très rare, ca doit être la deuxième fois en 13 ans...
    La messe était simple, belle, l'homélie pas trop simpliste...par contre ma femme a bloqué sur les chants en latin, l'Agnus Dei et le Salve Regina...pour elle qui a vécu la messe du dimanche à la campagne, où tout était en français pour que tous le monde comprenne bien, le latin c'est bien joli mais c'est un peu élitiste et ca laisse pas mal de gens comme elle sur le bord du chemin.

    Je n'avais jamais percuté sur ce point faible là...pour moi c'est facile, j'ai fait du latin, des études de langues, alors je m'adapte assez facilement...mais j'ai conscience de faire partie d'une toute petite minorité.
    Sur le principe je suis plus pour l'usage de la langue vernaculaire, pour les raisons émises ci-dessus.

    J'ai l'impression que ce retour au source imposé à coup de schisme par une minorité, va laisser une majorité sur le bas-chemin de la route de Damas...


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