• Reprise d'un article de La Croix, qui concerne la venu d'un nouveau blog dans la cathosphere.

    Les « sacristains » sonnent les cloches sur Internet

    De jeunes blogueurs catholiques, soucieux de ne pas laisser Internet aux seules opinions extrémistes, lancent un nouveau blog de débat collectif sur les questions d’Église

    Au printemps dernier, une tempête médiatique se déchaînait en France contre Benoît XVI, un pape qui, quelques mois plus tôt, avait pourtant su séduire les Français à Paris et à Lourdes. Les catholiques, eux aussi, se sont alors emparés d’Internet pour prendre part au débat. Au point que l’on a pu parler de l’émergence d’une opinion publique catholique sur le Web.

    C’est précisément à ce moment-là que plusieurs jeunes blogueurs, pris eux aussi dans la tourmente, ont tenu à faire entendre leur voix. Aujourd’hui, pour mieux peser, ils ont choisi de se fédérer. Résultat, un blog collectif à paraître lundi prochain, baptisé avec humour « Sacristains » et sous-titré « Le site qui sonne les cloches ».

    « Plutôt que de réagir chacun dans son coin, on voudrait être un lieu de débat centralisé, facilement identifiable, qui contribue à une information plus équilibrée sur l’Église », ambitionne Koz, l’un des fondateurs.
    "Ni dans la défense ni dans l’apologétique de la foi catholique"

    « L’idée de proposer une autre visibilité d’Église me plaît bien. Une présence apaisée et amusée de l’Église sur Internet, ni dans la défense ni dans l’apologétique de la foi catholique », ajoute le P. David Lerouge, auteur du blog « J’apprends à regarder » et futur collaborateur de Sacristains.fr. « Le fait que le blog ne soit pas institutionnel, avec ce que ça peut avoir de rigidité parfois, m’a séduit aussi, souligne ce jeune prêtre du diocèse de Coutances. Ça laisse une liberté de ton, plus de marge de manœuvre. »

    Lancé par trois blogueurs sous anonymat – Koz, avocat d’affaires au ton polémique, Le Chafouin et Edmond Prochain, tous deux journalistes –, Sacristains.fr accueillera également les contributions de collaborateurs réguliers, laïcs et prêtres : Marc Favreau, catholique qui blogue sur Niobium.fr, Jean-Baptiste Maillard (Anuncioblog), Jean-Baptiste Balleyguier (CathoWeb), le P. Lerouge, le P. Emmanuel Pic (Le blog du curé), le P. Sylvain Brison, le P. Armel d’Harcourt, vicaire à Sainte-Odile à Paris… Un collectif de « modérés », insiste Koz.

    « On voulait donner un peu plus de visibilité aux cathos “mainstream”, dans la mesure où, quel que soit le sujet, les plus présents sont toujours les plus extrêmes sur Internet. La présence des catholiques modérés est à ce jour presque inconsistante dans la blogosphère, alors qu’ils représentent la majorité des catholiques français. » D’où un recrutement qui laisse droit à une large palette de sensibilités, « pour que la question ne soit pas politique », poursuit-il. La participation au blog sera aussi ouverte à des invités occasionnels, pour peu qu’ils adhèrent à sa charte où les « sacristains » se réclament avec fermeté de Vatican II et entendent promouvoir le dialogue interreligieux.

    Concrètement, les blogueurs proposeront, outre leurs billets, une revue de Web quotidienne et une sélection de vidéos glanées sur la Toile.
    Dans sa première contribution à paraître, Koz revient sur l’étude Ifop publiée le 15 août par Le Monde, qui titrait « Les catholiques de France, une population vieillissante ».
    Jeunes, mais loin des extrêmes, avec à cœur de porter le message évangélique : les « sacristains » se veulent une « vivante contradiction » des résultats de ce sondage.

    Céline HOYEAU

     



    Source
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    Je suis curieux de voir le résultat et je suis content de voir des voix modérées s'exprimer...


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  • attention

    Dans La Croix du 22 août, Joël-Benoît d’Onorio, président de l’Union internationale des juristes catholiques, revient sur l’affaire de Recife.

    Il semblerait en effet que l’intégralité de cette polémique repose sur des faits rapportés par une dépêche d’agence et que personne ne se donna jamais la peine d’aller vérifier.

    Dans la réalité, les parents, bien que séparés, étaient dès l’abord opposés à l’avortement de leur fille.
    Ils avaient été entourés et soutenus tout au long de leur épreuve par le curé de la paroisse et la Caritas locale qui fit prendre la fillette en charge par l’Institut maternel et infantile du Pernambouc.
    Le directeur du service leur avait assuré que ni la santé ni la vie de la jeune mère ne seraient en danger si sa grossesse était attentivement surveillée.
    De nombreux gynécologues du pays, malheureusement familiers de ces "grossesses enfantines", ont publiquement attesté que le suivi médical avait toujours permis d’éviter le décès des intéressées, le pire ayant résidé dans des naissances prématurées ou des avortements spontanés.

    Ce sont donc des travailleurs sociaux, activistes de l’avortement, qui ont circonvenu la mère, analphabète, en lui faisant faussement redouter le pire pour son enfant. Ils ont ainsi obtenu, à l’insu du père, le transfert de la fillette vers une clinique d’avortements de Recife où lui fut administré un produit chimique visant à l’expulsion des fœtus gémellaires.
    Cette méthode est pourtant hautement contre-indiquée au-delà de sept semaines de grossesse en raison des risques importants pour la patiente.
    En l’occurrence, celle-ci en était à quinze semaines.

    L’affaire de Recife n’a été qu’un avortement forcé et instrumentalisé pour des raisons idéologiques et non compassionnelles.
    Il n’y a donc eu nulle maladresse de la part de Mgr Sobrinho qui n’a fait que rappeler la réalité d’une excommunication qui tombe de facto sur les avorteurs et leurs complices conscients (ce qui exclut donc la mère [nds : et la petite]).

    Source.

    Bizarre comme une fois que l'Eglise a été trainé dans la boue, les bonnes âmes laïcistes ont chanté leur désespoir et leur indignation, plus personne n'en a eu rien à foutre de cette gamine Bréslienne avortée...

    Au final quand on voit la ...situation réelle et comment elle a été déformée et utilisée...
    De toutes façons à quoi d'autre peut-on s'attendre de la part des mêmes médias qui ne mouftent rien quand le grand orient de France fait ouvertement de la discrimination envers les femmes...tout en tannant l'Eglise qui elle les intègre au moins dans le diaconat...

    Même si je concois que la brutalité de la comm' de Mgr Sobrinho puisse hérisser et toute l'impression de violence que peut donner le rappel d'une norme de droit (qu'il soit canonique ou pas, je vous rappelle que c'est mon métier), même si je comprends qu'on puisse avoir un avis différent sur l'avortement, même si l'idée d'excomunication "de facto" me semble archaïque et peu humaine, je déteste ces méthodes de manipulation politico-médiatique de la vérité, aucune cause ne justifie qu'on mente ainsi, surtout en utilisant la détresse d'une gamine.

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