Par
Furyo1 dans
Personnel le
26 Octobre 2007 à 01:34
Mardi.
Des mois que je n'y étais pas retourné, je trouvais toujours une raison pour ne pas le faire : pas le temps, pas envie de sortir...
Il m'a fallut du temps pour reconnaitre que ca me manquait, du temps pour comprendre ce qui m'en avait éloigné.
Cette fois la culpabilité c'était réfugié dans la tolérance facile, dans la fainéantise morale, après tout ca n'était pas grave.
Même sans gravité, cette partie de jambes en l'air à l'hotel était purement défoulatoire, du sexe pur sans sentiments, à l'hotel, froidement et pratiquement, j'en avais besoin, besoin de sentir ce corps contre moi, de le sentir trésaillir, de l'entendre gémir...mais ca restait un acte égoïste, de la masturbation améliorée, sans plus. J'ai utilisé l'autre pour mon plaisir, il m'a rendu la pareille. Le lendemain je l'avais oublié.
Rien de grave, mais quelque peu malsain.
Rien de grave, mais sans amour.
Ca va contre ce que je crois, contre ma morale, c'est peut être un soulagement physique, mais il a un prix. J'ai mis du temps à l'accepter.
Je l'avais sur le coeur, ca me génait, j'avais besoin d'en parler et surtout besoin de m'en décharger, besoin d'échapper à ce qui m'éloignait finalement de moi et, insidieusement de Lui.
Ce sacrement est toujours pour moi d'un soulagement profond, toujours une source de joie et de paix.
J'ai pu reprendre le cours de ma vie dans le bon sens, reprendre mes activités...et le soir j'ai eu besoin et envie de me rendre aux vêpres, à la cathédrale et ce fut un autre moment de bonheur, l'impression d'être à nouveau à ma place, de faire partie d'un tout, d'être aimé. Ca me manquait beaucoup. Depuis je respire à nouveau et malgré certaines mauvaises nouvelles qui me sont tombé sur le coin de la gueule, j'ai pu les prendre avec une certaine sérénité et mes larmes n'avaient pas le goût amer qu'elles ont quelquefois.
Dans la sérénité qui t'habite actuellement, je ne doute pas que tu passeras un bon WE! Amitiés Crocki