• La tolérance est trop souvent l'excuse pour ne pas accepter que d'autres ne partagent pas nos opinions, nos jugements, nos façons de voir ou de vivre tout en gardant la tête dans le sable de nos certitudes.

    Tolérer, c’est supporter passivement ce qu'on considère être un mal tout en refusant de le regarder en face par peur.

    Je préfère agir par la bienveillance, la compassion, la miséricorde, la charité, voir l'indulgence ou même le respect...par des petits riens quotidiens, des pensées bienveillantes, des gestes compatisants, des mots charitables, un silence indulgent...

    Je n'ai pas l'impression que c'est l'intolérance qui monte dans mon pays, mais surtout une rage contre la passivité et l'impuissance qui se trompe de cibles et de colères.


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  • Viens, Esprit du Père,
    Emplis-moi de Sagesse,
    Celle qui vient de Dieu,
    Et non celle des hommes.

    Viens, Esprit de Vérité.

    Franchement, j'y réfléchis très fort et je crains, malheureusement, qu'il soit impossible de respecter tous les points cruciaux de la doctrine sociale de l'Eglise.

    Il faut donc voter pour le moindre mal, la question devient donc plus complexe car il faut choisir des priorités, faire des impasses délicates, prendre des risques.

    Par exemple certains mettent fortement l'humain au centre de leur programme, en remettant l'économie à son service, mais ont une philosophie sociale et spirituelle, une intolérance totale pour nos libertés religieuses qui me braquent et me choquent.

    D'un autre coté nombreux sont ceux qui soutiennent les valeurs "traditionnelles" catholiques, la famille, l'éthique de la vie...mais soit ca sent la promesse de façade (puis 10 ans de pouvoir nous l'ont prouvé), soit quand ils sont ok coté économique et catho-friendly ils ne le sont pas sur des points "non négociables" du respect de chaque être humain...

    Je suis à deux doigts de parier sur les humains humanistes même s'il sont dogmatiques et hypocrites envers la foi, même si j'ai plutôt envie d'aller à la messe puis de rentrer direct ce 22 avril.

    En tous cas, on ne me fera pas avaler le laïus sur le "progrès" et l'accumulation matérielle (plus ou moins assumée ouvertement) comme éthique centrale libératoire. Fuck le veau d'or et vive le Christ !

    Là, je coince, je requiers votre avis et je m'en remet à l'Esprit Saint...

     


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  • Je suis fatigué d'être baladé d'une émotion extrême à une autre, d'un énervement à une colère, d'une révolte à une écœurement.

    Je ne conçois pas la chose politique comme un spectacle de conte relayé par les médias et les imbéciles qui distrait par l'émotion et empêche de penser réellement, en profondeur.

    Je refuse de participer à ca et d'en être la victime ou, pire, l'acteur malgré moi.

    Je vais donc, comme je l'avais décidé au départ, profiter du reste du Carême, pour me concentrer sur ce qui me semble important et donc, essayer d'ignorer au plus possible le jeux politico-médiatique actuel.

    Si je vous en parle c'est parce que je crois que c'est la seule bonne chose à faire.

    Nous avons de la chance, nous avons le Carême et la prière pour nous aider !

    Je vous engage à vous dépêtrer de cette pollution mentale, morale et émotionnelle autant que vous le pouvez et de profiter du reste de ces quarante jours pour vous réaligner sur le centre du sens de notre vie : le Christ !

    (Pour mes lecteurs français, après quelques temps, vous devriez être capable de vous faire votre propre avis et aller voter aux présidentielles, sinon, par respect de la démocratie, ne votez pas avant d'en être capable réellement.)

     

    wrong


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  • « Les trois décennies d’après-guerre ont été, pour nous, comme une sortie d’Égypte : une libération et une reconstruction menées par une génération héroïque.

     Les années 1980 ont été l’époque d’un bouleversement dont nous ne mesurons que maintenant l’importance : nous avons insensiblement abandonné le projet des Lumières de construction d’une société autour de l’État et de la société civile, par la culture et le dialogue, pour tenter cette opération inouïe d’organiser l’Europe autour de marchés que nous pensions auto-régulés.
     Pour ce faire, nous avons dérégulé la sphère financière, lui permettant de prendre des dimensions et d’accumuler une puissance encore inconnues dans l’histoire. (…)

     Qu’avons-nous fait, sinon transférer aux marchés financiers les attributs que la théologie classique attribuait à Dieu ?
     N’avons-nous pas déclaré que les marchés sont “omnipotents”, “omniscients”, qu’ils veulent toujours le plus grand bien de tous ?
     N’aurions-nous pas construit un Veau d’or : ces marchés financiers anonymes, auxquels, croyons-nous, il conviendrait de tout sacrifier aujourd’hui, comme autrefois au dieu Moloch. »

     - conférence de carême du 11 mars, animée par le jésuite Gaël Giraud et par le Président de l’Autorité de Marchés financiers, Jean-Pierre Jouyet.

    Une analyse que je partage profondémment, on ne peut servir deux maîtres, on le sait.

    Merci à Charles Vaugirard d'en avoir parlé sur son blog.


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  • halalvital

    Désolé, mais il ya des mépris qui ne passent pas.


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