• "Écoutez-moi, îles lointaines ! Peuples éloignés, soyez attentifs !
    J'étais encore dans le sein maternel quand le Seigneur m'a appelé ; j'étais encore dans les entrailles de ma mère quand il a prononcé mon nom.
    Il a fait de ma bouche une épée tranchante, il m'a protégé par l'ombre de sa main ; il a fait de moi sa flèche préférée, il m'a serré dans son carquois."
    - Livre d'Isaïe 49,1-6.

    Je découvre ce passage dans les lectures du jour, via L'Evangile au quotidien, je suis surpris par son ton guerrier et encore plus par l'écho qu'il a en moi.

    Je me suis souvent plus vu comme une brebis au milieu des loups, certes plus prudent comme les serpents, que simple comme les colombes (Matthieu 10,16)...d'ailleurs du serpent j'ai souvent la langue ;) et à la réflexion, ma bouche est souvent une épée tranchante...

    Je ne connais pas le contexte de ce passage d'Isaïe, ni son exégèse (d'ailleurs si quelqu'un pouvait me donner les sous-titres...) et je suis troublé, surtout alors que cette semaine Sainte nous mène vers l'abandon à Dieu par l'ultime démonstration de Son amour.

     

    L’arrestation du Christ (Maestà de Sienne) - Duccio

    "Et voilà qu'un de ceux qui étaient avec Jésus, mettant la main à son glaive, le tira et, frappant le serviteur du grand prêtre, lui emporta l'oreille.
    Alors Jésus lui dit: " Remets ton glaive à sa place; car toux ceux qui prennent le glaive périront par le glaive."
    - Matthieu 26, 51-52

    Je suis un peu ébranlé, là.
    Que suis-je au final ?


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  • Depuis mercredi, chaque jour le pape François m'émerveille par son attitudes, ses gestes, ses déclarations...
    Je rends grâce à Dieu tous les jours pour ce pasteur, la louange revient à ma bouche...quelle claque !


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  • Merci Seigneur pour ce coup de pouce, de joie, durant ce carême !


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  • "Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n'ai pas la charité, je ne suis plus qu'airain qui sonne ou cymbale qui retentit."
    - Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 12,31

    Quoi que j'y fasse je n'y arrive pas, je sais que c'est impossible de l'avoir par ma propre force donc je la demande dans mes prières, mais elles resteront inutiles tant que je neferai pas de la place dans mon coeur pour la recevoir et ca aussi, je n'y arrive pas.
    Coeur de pierre, colère facile...le vieil homme.
    Je désire l'éprouver mais je la crains en même temps : vous savez, cette sensation qu'il faut avancer mais l'absence d'envie de le faire. L'idée même de me réouvrir à cette vulnérabilité, d'en souffrir à nouveau comme j'ai pu en souffrir, d'être à nouveau abusé, exploité, blessé, me passe toute envie.
    Ca vient sûrement du fait que je n'ai pas encore soldé mes compte, que je suis incapable de pardonner, que je ne supporte pas certaines attitudes.
    Orgueil, peut-être, pas autant qu'on peut le croire, ca confime plus au mépris issu de l'agacement du constat de l'universalité de la bêtise, de l'aveuglement et de la mauvaise foi.
    Un manque de charité donc, un problème qui tourne en boucle et qui ne peut être que tranché que par la pensée lattérale, le saut de foi, la confiance en Son projet.
    L'aimer, accepter Son amour, le vivre avec joie mais être incapable de tout poser et Le suivre.
    C'est absurde et si humain.


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  • Convertis-toi, crois en l'Évangile


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