• Laïcité de Co(n)bat.

    pas seulement pour les tenant de la religion laique

    Quand je lis Peillon et ses alliés idéologiques je me dis qu'ils ont raison, il faut lutter contre l'homophobie aux racines, à l'école, certes, mais aussi auprès des éducateurs et des parents.

    Ce que je ne comprend pas et que je trouve ignominieux, c'est cette facon d'entendre que l'éducation privée est homophobe ou source d'homophobie.
    Si je les comprend bien, le fait de proposer la vision de l'église catholique en plus de celle des programmes scolaires est la source de tous les maux...et ils appellent donc, par sous-entendus, à supprimer la loi Debré tout en promettant leurs grands dieux que ce n'est pas leur intention.

    Prenez moi pour un con, ca me fait plaisir.

    Perso, j'ai fait tout mon parcours scolaire dans le public et j'ai plutôt morflé de ce coté là.
    J'ai dû me cacher, dissimuler mes amours, avoir la peur au ventre de me faire découvrir, ne pas dire à d'autres garcons toute l'affection qu'ils créaient en moi de peur de me griller et de devenir celui qu'on évite (au mieux) au bouc-émissaire facile sur lequel les profs et toute la "communauté éducative" ferme les yeux allègrement. Je l'ai vu faire et je me veux encore de n'avoir pas eu le courage de défendre ce garcon.

    Contrairement à ce que croient les tenants de la "Libre Pensée", l'absence de foi religieuse ne vaccine pas contre l'homophobie ordinaire.

    De plus, j'ai du mal à croire à une tolérance à géométrie variable, ou mon orientation sexuelle est à protéger, mais pas ma mon orientation de pensée, de conviction et spirituelle.

    Si j'utilise leur propre logique, survient une inquiétante question : qu'est-ce qui pousse à se suicider les jeunes homos de famille athées pratiquantes éduqués dans l'école publique ?


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