Par
Furyo1 dans
Réflexion le
4 Avril 2008 à 23:03
Comme vous ne l'ignorez surement pas cette année 2008 est celle du cent cinquantième anniversaire des apparitions de Lourdes...B16 lui-même va faire le déplacement ! Et ca m'énerve...
Perso je ne crois pas à ces conneries d'apparitions, les "secrets" de fatima et blah blah blah et j'ai la gerbe à voir tout ces marchands du temple se faire un blé dingue sur la crédulité et la misère de gens qui ont besoin d'espoir...j'en ai marre de voir la cucuterie, les superstitions et la bondieuserie idolâtre être la vitrine de ma religion...marre d'être assimilé à un gogo...!
Non, la naïveté n'est pas une vertu, surtout quand elle compromet Son message.
Le business est partout, pas seulement dans l'hôtellerie et les bazars mais aussi dans le domaine spirituel avec les "indulgences", cette pratique typiquement catholique qui déclencha jadis la colère de Luther.
En clair, le fidèle paie pour effacer toutes les taches de ses péchés, même les plus résistantes au lavage.
Il paie en monnaie sonnante et trébuchante ou, comme on a pu le voir dans un reportage de France 3, à coups d'autocollants (vendus pas cher) apposés sur une sorte de permis à points.
Et le pire c'est que tout le monde trouve ca normal !
Putain mais on est au XXIe siècle et ce genre de pratiques sont totalement moyenâgeuses !
Je veux bien qu'il y aie des délais que nous ne pouvons pas raccourcir, des crises que nous devons respecter, des impuissances et des allergies dont nous devons tenir compte, mais quand ca devient une excuse pour exploiter le peuple de Dieu ca me révolte ! Un peu de discernement !
Personnellement, mais cela n'engage que moi, je crois aux apparitions de Lourdes et m'y suis fait souvent pèlerin. Mais l'Eglise, lorsqu'elle reconnaît une apparition après enquête, n'oblige personne à y croire. Après le refrain des marchands du Temple on le ressort à chaque fois. Pourtant si on applique cette référence biblique il faut bien reconnaître que Jésus savait distinguer la valeur du Temple (où il se rendait pour prier et enseigner) de tout le bazar des commerçants qui s'y trouvaient.