• "La débaptisation est-elle la solution? Je n'en suis pas si certain. Il y a d'autres chemins à explorer sans renier son baptême au sein de l'Église Universelle. Je peux cependant comprendre ce raz-le-bol généralisé.

    Renier le baptême réaction à une institution est une façon de faire schisme. Cependant renier son baptême est aussi renier le signe tangible de son appartenance au christianisme. Pourquoi se faire débaptiser alors que ce sacrement est reconnu et a valeur égale dans toutes les églises chrétiennes historiques? Est-ce à l'institution ou contre le christianisme que le «débaptisé» s'oppose ?"

    [Source]

    J'ai toujours du mal avec cette confusion moderne et surement francophone qui confond anticlericalisme avec antichristianisme.
    J'ai encore plus de mal avec cette inculture de chrétiens qui ne comprennent pas l'indissolubilité d'un sacrement tel que le baptême, on peut renier ce qu'on a fait, avec d'autres, volontairement ou pas, mais on ne peut pas renier qui on est.

    Je comprends par contre qu'on puisse se révolter et détester les hommes qui faillissent au service de Dieu, cette colère est humaine tout comme les pécheurs qui sont la cible de cette révolte...je suis le premier à la resentir mais j'essaye de ne pas la laisser prendre le dessus,je refuse de laisser autre chose que l'amour gagner, je m'essaye à la patience, je m'essaye à l'humilité (je ne suis pas aussi doué que d'autres) car moi aussi "je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas." (Ro 7,19).

    Et puis, en dehors de toute considération spirituelle, balancer bébé avec l'eau du bain est un réflexe idiot...

    Je reste persuadé que la meilleure façon de faire prévaloir d'autres valeurs, d'autres attitudes est de les mettre en pratique.


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  • Donne-nous Seigneur de garder les pieds sur terre, et les oreilles dressées vers le ciel pour ne rien perdre de ta parole.
    Donne-nous Seigneur un dos courageux pour supporter … les personnes insupportables.
    Donne-nous Seigneur, d’avancer tout droit en méprisant les caresses flatteuses, autant que les coups de bâtons.
    Donne-nous Seigneur, d’être sourds aux injures et à l’ingratitude, c’est la seule surdité que nous ambitionnons !
    Donne-nous simplement, Seigneur, de ne jamais désespérer de ta bienveillance si gratuite pour les ânes, si disgracieux que nous sommes …
    A ce que disent les pauvres humains qui n’ont rien compris aux ânes ni à toi qui a fui en Egypte avec un de nos frères et qui a fait une entrée prophétique et triomphale à Jérusalem sur le dos d’un des nôtres.

    [source]


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  • "La disparition de Dieu a un sens pour la foi elle-même. C’est l’homme qui s’est libéré de Dieu, de la crainte de Dieu. Il a conquis sa liberté face à Dieu. Mais ce phénomène d’incroyance et d’athéisme ne s’est développé que dans le monde chrétien. Je crois donc qu’il faut reconnaître que cette revendication de la liberté de l’homme face à Dieu est un effet de l’Évangile. C’est l’esprit de l’Évangile qui apprend à l’homme cette liberté et qui lui permet d’approcher Dieu en toute liberté. Je crois que l’on peut lire la modernité comme le retournement de l’Évangile contre la religion, y compris la religion chrétienne.

    Absolument rien ne peut nous contraindre à croire au Dieu qui se révèle dans la Croix de Jésus. Même pas la résurrection de Jésus, qui n’a pas été une manifestation publique ni un événement prodigieux… Sur la Croix, la révélation de Dieu est humble en cela même qu’elle n’est pas contraignante. C’est un acte de gratuité de Dieu, de pauvreté. Sur la Croix, Dieu ne nous menace pas. Il laisse la liberté de croire ou de ne pas croire. La Croix nous délivre de toutes les raisons nécessaires de croire en Dieu. Dieu s’y révèle comme un Dieu d’amour, un Dieu qui se donne, qui est « pour nous ». Un nouveau visage de Dieu naît : Dieu ne vient pas nous accabler, nous réclamer des hommages, mais aider l’homme vers des chemins nouveaux d’humanité. Tout l’esprit de l’Évangile nous dit le sens de la Croix de Jésus : il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime."


    - p. Joseph Moingt, théologien jésuite, interview dans La Croix du 11/08/2006.


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  • "Vous qui séparez la raison et la religion, sachez que vous détruisez l'une et l'autre.
    La religion est la santé de la raison ; la raison est la force de la religion.
    La religion sans la raison devient de la superstition.
    La raison sans la religion devient de l'incrédulité"

    - Antoine Blanc de Saint-Bonnet, L'Unité spirituelle.


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  • Bonne fête aux soldats en général, aux fantassins (armée de terre) en particulier, mais aussi aux athlètes, aux archers en particulier, ainsi qu'aux officiers de police !


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